Dans le cadre du plan Alzheimer, afin de répondre aux besoins des patients et de leur famille, un plan de développement des métiers et des compétences spécifiques à la maladie d’Alzheimer a été mis en place. C’est dans ce contexte que la formation d’Assistant de Soins en Gérontologie (ASG) est présentée : formation qualifiante et conforme aux textes réglementaires (http://www.plan-alzheimer.gouv.fr/mesure-no20.html). Une attestation est remise à l’issue de la formation pour les personnes qui auront suivi l’ensemble des heures de formation.
L’IFSO, associé à ses partenaires, propose une formation-action où les regroupements laissent une grande place aux échanges entre les participants et les intervenants. L’alternance entre les temps de formation et la pratique professionnelle favorise les retours sur expérience et valorise la pratique quotidienne.
Des temps d’Analyse de Pratiques Professionnelles (APP) s’appuient sur les apports théoriques, contextuels et se fondent sur l’analyse d’expériences professionnelles des participants. L’objectif de cette formation est aussi de faciliter la créativité et d’accompagner l’évolution des pratiques dans l’accompagnement et les soins aux patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Le format de cette formation est éligible au DPC.
La fonction d'assistant de soins en gérontologie
L’assistant de soins en gérontologie intervient auprès de personnes âgées, en situation de grande dépendance et/ou présentant des troubles cognitifs, nécessitant des techniques de soins et d’accompagnement spécifiques. Son intervention s’effectue dans le cadre d’une équipe pluri-professionnelle, sous la responsabilité d’un professionnel paramédical ou d’un travailleur social.
Cette formation spécifique de 140 heures est proposée en vue de développer les compétences indispensables à cette nouvelle fonction.
PREREQUIS
– Etre diplômé aide-soignant (AS), aide médico-psychologique (AMP), accompagnant éducatif et social (AES) et auxiliaire de vie sociale (AVS)
– Exercer auprès de personnes âgées présentant des troubles cognitifs.
Notre offre de formation
ASKORIA, le CEFRAS, l’IFPEK et l’IFSO sont des acteurs reconnus de la formation initiale et continue dans le champ des formations sanitaires et sociales de la Bretagne et des Pays de la Loire.
L’IFSO, implanté sur les deux régions a choisi de développer ce projet de formation en s’associant avec des organismes de formation du secteur social dans chaque région :
Pour les Pays de la Loire : Cefras
Pour la Bretagne : Askoria et IFPEK
En associant nos compétences, nous avons bâti un projet innovant, au plus près des préoccupations des employeurs et parfaitement adapté aux professionnels concernés. Depuis la mise en œuvre de ce dispositif, plus de 1000 ASG ont été formés dans le grand ouest.
Nous avons construit ce dispositif avec une préoccupation majeure : la réhabilitation socio-cognitive et le souci de répondre au cahier des charges national destiné aux centres de formation.
Finalité et lieux d'exercice
Se former à l’accompagnement spécifique des personnes, prenant en compte les troubles cognitifs, afin d’intervenir :
– Au domicile de personnes au sein d’un service de soins infirmiers à domicile (SSIAD)
– En établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) notamment dans les unités dédiées (UPAD, PASA)
– A l’hôpital, notamment dans les services de soins de suite et réadaptation (SSR), unités de soins de longue durée (USLD), dans les unités cognito-comportementales (UCC) et les unités d’hébergement renforcé (UHR)
– Au sein des Equipes Spécialisée Alzheimer (ESA) et les accueils de jour apportant notamment des solutions de répit aux aidants.
Eléments du contenu et objectifs pédagogiques
Le contenu a été développé en conformité avec le référentiel de formation national officiel qui est structuré en Domaines de Formation (DF) :
– Concourir à l’élaboration et à la mise en œuvre du projet individualisé dans le respect de la personne ;
– Aider et soutenir les personnes dans les actes de la vie quotidienne en tenant compte de leurs besoins et de leur degré d’autonomie ;
– Mettre en place des activités de stimulation sociale et cognitive en lien notamment avec les psychomotriciens, ergothérapeutes ou psychologues ;
– comprendre et interpréter les principaux paramètres liés à l’état de santé ;
– Réaliser des soins quotidiens en utilisant les techniques appropriées.
Modalités
Les plus de la pédagogie proposée dans cette formation :
– Une équipe pédagogique pluridisciplinaire, composée d’intervenants experts de leurs thématiques
– Un travail réflexif sur la posture professionnelle de l’ASG
– Une articulation étroite entre la pratique et les repères méthodologiques et théoriques
– Des groupes de formation permettant la rencontre de professionnels issus de divers parcours et de différents contextes d’intervention
– Une démarche participative active et collective
– Une approche basée sur l’éthique dans la pratique.
Une organisation pédagogique permettant des allers-retours avec la pratique quotidienne :
– Des regroupements sur 2 ou 3 jours, une fois par mois
– Une durée totale de 7 mois pour consolider les apprentissages dans le temps
– Des référents de parcours disponibles pour faciliter l’ancrage et l’intégration des contenus.
Intervenants :
Psychologue, cadre de santé, IDEC, ergothérapeute, art-thérapeute, diététicienne psychomotricien…
Modalités d’évaluation :
Chaque participant pourra s’appuyer sur un livret de suivi individuel pour formaliser sa progression.
En fin de formation les acquis sont évalués à l’aide de divers outils tels que : quiz, études de cas, mise en situation, réalisation d’une production.
Une attestation de formation sera délivrée à l’issue du parcours pour reconnaître la capacité à exercer en tant qu’ASG, ainsi qu’une attestation d’évaluation des acquis.
Les Accompagnants Educatifs et Sociaux (AES) et les Auxiliaires de Vie Sociale (AVS) y assistent dans le cadre de la formation continue et se verront remettre uniquement une attestation de participation à la formation.
Suites de parcours
Les aides-soignants, les aides médico-psychologiques et les accompagnants éducatifs et sociaux peuvent évoluer vers le métier d’infirmier en passant les épreuves de sélection.
Les aides médico-psychologiques et les accompagnants éducatifs et sociaux sont également liés aux métiers de la filière éducative et peuvent envisager les concours de moniteurs-éducateurs ou d’éducateurs spécialisés.
Amparo et Laurence
Etudiantes cadre de santé en stage à l'IFSO
L’IFSO de Landerneau : gage de professionnalisation
Étudiantes cadre de santé à Brest, nous avons eu l’opportunité de réaliser un stage de 4 semaines au sein de l'IFSO de Landerneau.
Dès notre arrivée toute l'équipe a fait preuve d’écoute active, emblème de leurs valeurs qui nous ont accompagnées tout le long de notre stage. L’équipe pédagogique fait preuve d’écoute, d’innovations pédagogiques, d’adaptation individuel selon le profil de l’élève. Ces stratégies pédagogiques leur permettent d’établir un climat de confiance entre l’équipe pédagogique et les apprenants. Bienveillance et accompagnement ont été les maîtres mots de notre stage au sein de l’IFSO de Landerneau.
Nous n’hésiterons pas à recommander cet établissement de formation, garant de professionnalisation individualisée et de qualité, à nos pairs et à nos collaborateurs.
Céline Sommer
Formatrice IFAS Landerneau
Les trois premières semaines de formation permettent de bien voir si les motifs d’entrée en formation font que la formation a du sens pour eux.
Plus la formation avance et au fur et à mesure des stages, on voit l’évolution professionnelle des élèves.
Dès que les élèves reviennent de stage, on commence la matinée par un tour de table sur ce qui a été vécu durant cette période. Parfois des désillusions, certains voyaient le métier d’une façon et le stage remet en question leur projet.
Muriel Person
Formatrice IFAS Landerneau
A l'IFSO les élèves sont aussi acteurs de leur formation. Ils ne doivent pas attendre que les formateurs leur apportent tout.
Le premier stage arrive assez vite, après les deux premiers mois de formation, et il peut y avoir beaucoup d’appréhension. On les prépare, des temps d’information et d’échange sont prévus en amont pour décharger le stress, répondre aux questions. D’autant que parfois, ceux qui ont déjà travaillé en établissement peuvent se focaliser sur des expériences difficiles. Les élèves peuvent aussi nous contacter lorsqu’ils se posent des questions sur les lieux de stage.
Souvent, en arrivant dans un environnement de stage qu’on ne connait pas, comme le milieu du handicap, par exemple, il y a pour certains élèves cette crainte de ne pas savoir comment faire, de ne pas savoir répondre. Ce sont ceux-là qui, au retour de stage, ont le plus la banane et l’envie de partager ce qu’ils ont vécu et appris.
Manon Jaffres
élève aide-soignant Parcours complet voie scolaire
J’ai été ASH pendant un an, ce qui m’a donné envie d’aller à l’école en formation d’aide-soignante.
Ici, c’est une formation super et on apprend plein de choses, c’est enrichissant. C’est dur aussi, mais au final tu te remets tout le temps en question et tu deviens quelqu’un de meilleur tous les jours.
Humainement, tu rencontres des gens formidables, sur le terrain, ici aussi, c’est top. Mon premier stage s’est déroulé dans un foyer de vie avec des personnes handicapées. J’ai découvert le monde du handicap. J’aime beaucoup aussi les personnes âgées. C’est une belle année, c’est dur mais on ne lâche rien.
Joseline Melling
élève aide-soignant Parcours complet voie scolaire
Le parcours complet me permet de bien acquérir les compétences et connaissances pour être bien dans le métier.
Ce qui m’a le plus marqué, c’est qu’on a les encouragements des formateurs. Parce que lorsque je suis arrivée, j’étais perdue. Même si on a une difficulté, les personnes, quelle que soit leur fonction, sont toujours là. En fait, Je sais que si j’ai un souci ou que je bloque quelque part, tout le monde est accessible.
Marie-Noëlle Boyer
élève aide-soignant Parcours Passerelle Diplôme AVS
Je travaille depuis longtemps comme ASH, et à l’approche de la retraite j’ai malgré tout voulu passer mon diplôme avant de partir en retraite. J’ai un contrat de travail, et je suis un parcours un peu différent des autres, le parcours passerelle, car j’ai le diplôme AVS (auxiliaire de vie sociale). J’ai préféré revenir à l’école plutôt que de faire une VAE, parce qu’ici on a des intervenants, on peut discuter avec eux. On a les explications sur le champ par rapport aux questions qu’on se pose.